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le collectif ma~

27 juin 2009

b.L.a.N.k

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Mathilde Murat,

B.LaN.k est une installation réalisée dans le cadre d’une résidence à l’association« entrez sans frapper ».

C’est un mobile de 20m de haut suspendu dans une cage d’escalier. Il est constitué de 168 objets blancs récoltés auprès des habitants de l’immeuble et du quartier.

 

L’espace de vie quotidienne des personnes dans la vie citadine contemporaine est une donnée précieuse, particulièrement dans un quartier comme celui d’Empalot où des familles entières peuvent être amenées à vivre dans des logements trop étriqués ; investir cet espace de vide inaccessible au corps offrira aux habitants de ces immeubles la possibilité, selon la sensibilité de chacun d’y trouver un refuge pour leurs imaginaires, que ce soit dans une appréhension contemplative, ludique, ou encore interrogative de l’oeuvre. De façon métaphorique, occuper un espace vide dans le lieu paradigmatique de la vie quotidienne qu’est une cage d’escalier reviendrait à combler un vide occasionné par une certaine routine inhérente à celle-ci. D’une part ce projet vise à tisser des liens entre les habitants de cette place. C’est ici qu’entre en jeu le projet participatif, chaque sculpture sera réalisée avec des objets de récupération donnés par les habitants. D’autre part il créé un lien entre la vie interne de chaque immeuble, et la vie extérieure.

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27 juin 2009

Mademoiselle ou la chambre aux souvenirs

chambre_souvenirs

Mathilde Lalle,

Pièce pour un seul spectateur centre d’art contemporain Lieu Commun, Toulouse (31), 09 juin 2009

L’installation consiste en une chambre autonome, que l’on peut déplacer dans n’importe quel lieu. C’est une boîte noire, contenant armoire, lit, tables de chevet, etc, dans laquelle on entre par une porte. On y entre seul, et on s’aperçoit qu’en fonction du lieu où l’on se trouve, l’atmosphère sonore qui y règne se modifie, et qu’en divers endroits des images apparaissent.
En effet, cette chambre est dotée d’un système de capteurs de pression et proxymètres qui renvoient les informations de présence du spectateur à un ordinateur caché dans l’armoire, qui renvoie
lui-même, par le biais d’une programmation sous le logiciel libre Pure Data, des éléments visuels et sonores à différentes zones de diffusion : des images projetées sur un mur, des images choisies aléatoirement dans une banque de donnée sur le côté de l’armoire, une bande son générale, dont le volume peut augmenter selon la
curiosité du spectateur... Les seules images et sons permanents de l’installation sont une vidéo dont la lecture se fait en boucle sur un poste de télévision caché dans l’armoire.

 

Cette installation est envisagée du point de vue du théâtre, comme une rencontre entre le personnage de Mademoiselle, dans son intimité, et le spectateur qui se situe d’abord comme voyeur puis comme second personnage. Cette Pièce pour un seul spectateur n’est jamais la même, le scénario change selon les acteurs.

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

27 juin 2009

Mathilde Murat

C’est dans une réflexion sur le rôle des espaces ambiants dans nos perceptions que s’inscrit la pratique artistique de Mathilde Murat. Son travail part d’une observation du monde qui nous entoure, au delà des images fixes ou animées, une observation de ce qui excite nos sens, et créé nos perceptions. Laissant la place aux sensations, un jeux de lumière peut égaler un poème, un son perturber, sublimer, envahir, la perception de l’instant. Comment le corps peut-il à la fois percevoir et influencer l’environnement ? Cette réflexion autour de l’impalpable qui nous environne, du son, de la lumière, des mouvements de l’air, se nourrit de celle d’Anne Cauquelin sur le rôle de l « espace non occupé par des corps : tout simplement un incorporel : le vide » dans l’art contemporain.

De la simple interaction physique à l’interactivité programmée, elle propose des installations ayant pour objectif de révéler au spectateur le lien invisible qui se trouve entre son propre corps et l’atmosphère environnante. Celles-ci se présentent le plus souvent sous la forme de dispositifs sculpturaux sonores et lumineux.
Il s’agit de mobiles pouvant occuper différents espaces, de la salle d’exposition aux lieux de passage du quotidien. Ces mobiles sont constitués de suspensions d’objets, pouvant aller de la simple feuille blanche -parfait réceptacle de lumière à l’objet de la vie de tous les jours, plus chargé d’histoire.

Ses pièces sont des invitations à la rêverie et la contemplation par leur esthétique épurée et poétique, et leur dimension sonore pénétrante. Mais ce sont également des zones de rencontres, d’échanges et de liens tant entre les personnes évoluant dans ces espaces qu’entre le spectateur et l’oeuvre.

27 juin 2009

Mathilde Lalle

mathilde_lalle

A mi-chemin entre les arts plastiques, le théâtre, la musique et la vidéo, le travail artistique de Mathilde Lalle s’inscrit dans une réflexion autour de l’hybridation des pratiques et la place du spectateur dans la réception et la vie des œuvres d’art.

Prenant en compte la société créatrice d’images et de modèles dans laquelle nous vivons, son travail utilise les technologies numériques afin de poser la question de la place de l’humain, de l’intime, de la construction de soi, dans le monde que tous les jours nous construisons. Les pièces proposées sont souvent axées autour de vidéos montrant un personnage, Mademoiselle, interprété par l’artiste, qui exécute des actions dans l’intimité de sa chambre, prenant une caméra pour miroir, afin de sortir du diktat que pose la société sur l’image du corps des femmes. Plus précisément, Mademoiselle cherche à trouver et à accepter sa propre image, dans un cadre rétro, faisant écho dans nos souvenirs à un temps passé, au temps que nous passions à nous déguiser dans le grenier de nos grands-parents. Aujourd’hui, les jeunes gens diffusent leur image déguisée sur internet. Le visage de l’intimité a changé et engendre des conséquences sur l’image que nous avons de nous-même, sur la construction de notre personnalité. Le personnage de Mademoiselle, que le spectateur rencontre dans les installations de Mathilde Lalle, n’est-il pas qu’une image choisie de l’artiste et de sa propre intimité ?

Mieux vaut ne pas être abandonné. Il y a des moyens de montrer ce que l’on est et de l’exprimer aux autres. Seulement, il n’est pas évidant pour l’individu lui-même de savoir qui il est. Mon travail avec Mademoiselle me fait apercevoir les mythes personnels, mais j’ai créé un monde autour de moi qui me permet de les montrer comme autres. C’est un jeu de je.

Les vidéos et leurs bandes-sons sont diffusées dans le cadre d’installations reconstituant des chambres diverses, agrémentées d’objets ayant vécu, dans lesquelles des capteurs sont dissimulés, afin, par le biais d’une programmation informatique, de faire apparaître des médias visuels et sonores permettant la rencontre du spectateur avec les personnages et le monde proposé par l’artiste.
Les projets qu’elle propose s’inscrivent dans cette lignée.

27 juin 2009

le collectif ma~

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Né d’une rencontre entre deux jeunes artistes toulousaines aux préoccupations a priori divergentes, le collectif ma~ se définit comme zone d’hybridation de pratiques artistiques, en perpétuelle recherche de nouveaux possibles. Il inscrit son travail dans les problématiques du monde contemporain en utilisant pour ce faire différents médias (vidéos, sons, lumières, jeu d’acteur, chant, internet...). Il met ainsi en place des dispositifs relevant de l’installation ou de la performance, intrinsèquement liés à la présence du spectateur.


En effet, la place du spectateur est au centre des créations de Mathilde Lalle et de Mathilde Murat. Par le biais de dispositifs interactifs, il accède à une perception sensible et intellectuelle de l’influence directe qu’il a sur l’oeuvre. Le collectif travaille autour du concept d’oeuvre participative afin d’enrichir sa production artistique au contact de divers publics. Entre sphères sociale, intime et artistique, il génère des espaces où tout semble possible.

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le collectif ma~
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